Ce dernier album des Freestylers est comparable à celui d’AIM traité sur ces pages, il y a quelques jours seulement. Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à des artistes tellement marqués années 90 qu’il est étonnant de les découvrir encore actifs en cette fin des années 2000. Avec ces deux disques, nous revoilà avec des gens issus de cette période où il était de bon ton de mélanger à parts égales musiques rock, électronique et rap, que le résultat soit suave et soit appelé trip hop, ou qu’il soit bruyant et bondissant et s’intitule big beat. Mais parce que leurs formules d’origine sont passées de mode, voire ringardes, ces Britanniques malins ont su parfaitement élargir leur palette pour mieux survivre.