Voici l'un de ces multiples beatmakers appliqués et sans sel, clones imparfaits de Shadow, comme le hip hop en abrite des centaines. Son second album sonne joli comme tout, c'est très propre, mais seuls deux ou trois morceaux s'en détachent vraiment.

Monotonous Recordings, 2003

Voici un de ces beatmakers appliqué mais sans sel comme le hip hop en abrite des dizaines. Le registre d'Egadz, inauguré il y a quelques temps sur son premier album, le bien nommé Monotony, est grosso modo celui de DJ Shadow. OK, il est facile de ramener n'importe quel album hip hop instrumental au célèbre DJ californien. Mais là, c'est vraiment ça, tellement ça, pile-poil ça. En moins bien, cela va sans dire : elle est si prévisible cette musique à suspense remplie de crescendos et de fausses accalmies, elles sont si écoeurantes ces platées de piano servies à toutes les sauces. Pourtant, une fois fait le constat que nous avons affaire avec Thecardboardbox à un disque de deuxième, troisième ou quatrième catégorie, l'indulgence est permise, et on se permet de sauver malgré tout quelques titres sympa comme "The Splitting Cell", "In a Dream" et "Let the World Hemogenize". Mais pas plus.