Au vu de leurs dernières sorties, j'avais juré de ne plus m'intéresser ni à Nomar Slevik, ni à Moshe, ni même à la scène rap indé du Maine en général, excepté pour ses membres les plus talentueux, Sontiago et JD Walker. Oui mais voilà, je ne suis pas un être fiable. Et comme A Haunter's Workshop débute par ce qui nous semble une évidence, à nous autres Européens (une évidence pas forcément reconnue comme telle de l'autre côté de l'Atlantique), comme l'album, disais-je, commence par un discours qui nous rappelle que, non, désolé, Dieu n'existe pas (avec un petit côté paranoïa conspirationniste en plus...), et quand on ajoute à cela cette pochette pour le moins... singulière, forcément, ça incite à en savoir davantage.
Mot-clé - Nomar Slevik
NOMAR SLEVIK - Sasquatch: The Great Dying
Nomar Slevik, quel drôle de pseudo tout de même... Et bien, figurez-vous que depuis que ce site s'intéresse à la scène rap indé, ce dernier ne cesse de se manifester auprès de lui, par force emails et messages sur forums. Il se livre à un netmarketing personnel violent, mais finalement assez efficace puisque son nom a fini par nous être familier. Alors, qui est donc ce Slevik ? D'abord, un producteur et rappeur originaire du Maine, comme les Live Poets de Sole et de JD Walker, comme DJ Mayonnaise, comme Moshe et son label Milled Pavement. Sa musique ressemble d'ailleurs à celle de ces gens : c'est un hip-hop à la mode Anticon, fait de ruptures, de surprise, de mélange des genres, d'influences exogènes et de multiples détails, un rap fait par des personnes qui, comme Nomar Slevik déclarent être touchés autant par Credence Clearwater Revival que par Ice-T.
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